MICHAEL BARENBOÏM

violon
Biography

Michael Barenboïm laisse la musique parler d’elle-même à travers son violon. Ses interprétations sont louées par les critiques, qui les jugent « stupéfiantes », « captivantes », « extrêmement éloquentes et à couper le souffle ».

S’il cultive le grand répertoire classique et romantique, il est tout aussi reconnu pour ses interprétations de la musique des XXe et XXIe siècles. Il s’est souvent produit avec Pierre Boulez, dont il joue régulièrement les oeuvres en récital et avec l’Ensemble Boulez, et dont il a enregistré Anthèmes 1 et 2, sous étiquette Accentus Music. Son deuxième enregistrement en soliste, réunissant des pages de Sciarrino, Tartini, Berio et Paganini, et sorti en janvier 2018, a été salué par la critique : « un programme visionnaire », selon BBC Music Magazine, un disque « convaincant au plus haut point, riche en brillantes révélations », estime The Strad.

Récemment, il a fait des débuts remarqués avec le Philharmonique de Berlin dans le Concerto de Schoenberg, sous la baguette de Vasily Petrenko. Il avait auparavant débuté avec autant de succès, dans le même concerto, avec le Philharmonique de Vienne et son père Daniel Barenboïm, l’Orchestre de Chicago et Asher Fisch, et le Philharmonique d’Israël et Zubin Mehta. Avec le Philharmonique d’Israël également, sous la direction de Gianandrea Noseda, il a joué en tournée le Concerto de Tchaïkovski et le Premier de Bruch. Par ailleurs, il a donné un programme de pages pour violon solo de Sciarrino, Tartini, Berio et Paganini à la Philharmonie de Paris, à l’Elbphilharmonie de Hambourg, au Théâtre San Carlo de Naples, aux Cal Performances de Berkeley, à la Fondation Gulbenkian, et la Salle Pierre Boulez de Berlin.

Au cours la saison 2018/2019, on a pu l’entendre dans le Concerto de Beethoven avec l’Orchestre du West Eastern Divan et Daniel Barenboïm à la Waldbühne de Berlin, et il a débuté avec l’Orchestre de Los Angeles sous la direction de Gustavo Dudamel, avec le Royal Liverpool Philharmonic sous la baguette de Robert Trevino dans le Concerto de Berg, et avec la Philharmonie de Dresde dans le Concerto de Glazounov. Au programme de sa saison 2019/2020 figurent le Premier Concerto de Mozart, qu’il emmènera en tournée en Espagne avec l’Orchestre symphonique national de la RAI ; le Concerto de Ligeti, qu’il interprétera à la Philharmonie de Paris, avec l’Orchestre national d’Île-de-France, ainsi qu’avec l’Ensemble Boulez, sous la direction de François-Xavier Roth ; le Concerto de Dutilleux, qu’il jouera avec l’Orchestre national du Capitole de Toulouse. Il retournera au Festival Enesco avec le Premier Concerto de Jörg Widmann et reprendra le Concerto de Schoenberg avec l’Orchestre radio-symphonique de Vienne, sous la direction de Pinchas Steinberg, au Musikverein. Il se produira également en trio avec Daniel Barenboïm et Kian Soltani, avec lesquels il donnera l’intégrale des trios de Beethoven, et au printemps 2020 fera une tournée aux États-Unis à la tête de l’Ensemble du West Eastern Divan, un nouvel ensemble constitué de musiciens de l’Orchestre du West Eastern Divan.

Au cours des saisons passées, il s’est produit notamment avec le Philharmonique de Munich, l’Orchestre symphonique de la Radio bavaroise, l’Orchestre symphonique de la Hessischer Rundfunk, le Gürzenich-Orchester de Cologne, le Mahler Chamber Orchestra, l’Orchestre philharmonique du Luxembourg, l’Orchestre de l’Académie Sainte-Cécile, l’Orchestre du Mai musical de Florence, le Philharmonique de La Scala, l’Orchestre de la Tonhalle de Zurich, l’Academy of St Martin in the Fields, l’Orchestre Gulbenkian, l’Orchestre national d’Espagne, l’Orchestre symphonique de Shanghai, l’Orchestre symphonique de Canton et l’Ensemble Boulez.

En récital, on a pu l’entendre à Londres – au Royal Albert Hall (aux Proms), au Wigmore Hall et au Barbican Centre –, au Carnegie Hall de New York, à l’Elbphilharmonie de Hambourg, au Konzerthaus de Dortmund, à la Salle Pierre Boulez de Berlin, au Recital Centre de Melbourne, à l’Opéra de Sydney, au Théâtre San Carlo de Naples, au Théâtre communal de Bologne et au Kumho Art Hall de Séoul. Il se produit régulièrement avec sa mère, la pianiste Elena Bashkirova, et avec Frans Helmerson, Julian Steckel, Guy Braunstein, Denis Kozhukhin, András Schiff, et Martha Argerich, entre autres.

En plus de ses concerts en soliste et de ses récitals, il occupe le poste de premier violon solo dans l’Orchestre du West Eastern Divan et consacre beaucoup d’énergie à l’enseignement – il donne notamment des masterclass dans le monde entier. Enfin, il est professeur pour violon et musique de chambre à l’Académie Barenboïm-Saïd.